NOM : SCHUMACHER.
Prénom : Michael.
Date de naissance : 3 Janvier 1969.
Lieu de naissance : Huerth-Hermulheim (Allemagne).
Nationalité : Allemande.
Lieu de résidence : A Vufflens-le-chateau (Suisse).
Situation familliale : Marié à Corinna Bestch le 8 Août 1995.
Enfants : 1 fille (Gina-Maria, 9 ans) et 1 garçon (Mick, 7 ans).
Taille : 1m74.
Poids : 75 Kg.
Site officiel :
www.michael-schumacher.deSurnoms : Schumi, Schuey, le Regenmeister (le roi de la pluie), le Kaiser, le Baron Rouge, le Diable Rouge, le champion allemand et le Septuple champion du monde.
- 1991 : Jordan et Benetton, 4 points, 12ème.
- 1992 : Benetton, 53 points, 3ème.
- 1993 : Benetton, 52 points, 4ème.
- 1994 : Benetton, 92 points, Champion du monde.
- 1995 : Benetton, 102 points, Champion du monde.- 1996 : Ferrari, 59 points, 3ème.
- 1997 : Ferrari, 78 points, (Exclu du championnat).
- 1998 : Ferrari, 86 points, 2ème.
- 1999 : Ferrari, 44 points, (9 GP disputés), 5ème.
- 2000 : Ferrari, 108 points, Champion du monde.
- 2001 : Ferrari, 123 points, Champion du monde.
- 2002 : Ferrari, 144 points, Champion du monde.
- 2003 : Ferrari, 93 points, Champion du monde.
- 2004 : Ferrari, 148 points, Champion du monde.- 2005 : Ferrari, 62 points, 3ème.
- 2006 : Ferrari. 121 points, 2ème.
- 249 Grands Prix disputés. (2ème).
- 68 pole positions. (RECORD).
- 91 victoires. (RECORD).
- 76 records du tour. (RECORD).
- 154 podiums. (RECORD).
- 1 369 points marqués. (RECORD).
- 5,50 points/gp. (RECORD).
- 5 096 tours en tête. (RECORD).
- 24 070 Km en tête. (RECORD).
- 13 909 tours parcourus. (RECORD).
- 66 177 Km parcourus. (RECORD).
- 7 titres mondiaux. (RECORD).Le pilote est grand, mais l'homme reste controversé. Nous manquons de recul pour mesurer l'empreinte qu'il laissera sur la F1. Mais souvent, l'histoire ne retient que les chiffres, les records. Et chez Michael Schumacher, ils sont éloquents. Schumacher est allé plus haut que n'importe qui. C'est en 1990 que Schumacher apparaît sur la scène internationale, en enlevant le championnat d'Allemagne de F3, ainsi que le GP de Macao, sorte de championnat du monde de la discipline. Avec une première polémique à la clé, puisque Michael décroche la victoire après avoir provoqué un accrochage avec Mika Hakkinen, son plus dangereux rival. A la même période, Mercedes l'intègre dans son "junior team" en Sport-Protos, en prévision d'un grand retour de la firme à l'étoile en F1. Le plan est déjà tout tracé. Mercedes compte s'engager en F1 des 1993 et s'appuyer sur ses pilotes, préalablement placés dans la discipline pour emmagasiner de l'expérience. Pour Schumacher, la porte s'ouvre à l'été 1991. Bertrand Gachot, titulaire chez Jordan, est indisponible suite à une rixe avec un chauffeur de taxi londonien. Mercedes s'empresse de convaincre Jordan de faire une place à son protégé pour le GP de Belgique, disputé sur le très sélectif tracé de Spa. Schumacher est accueilli avec un certain scepticisme. Le championnat de Sport-Protos n'est il pas un repère de pilotes en préretraite ? Il ne lui faudra que quelques tours pour chasser les doutes. Il domine son équipier De Cesaris et se qualifie à une étonnante 7eme place. Le petit monde de la F1 est sous le choc. Mais le rusé Flavio Briatore, patron de l'écurie Benetton retrouve ses esprits plus vite que tout le monde et s'empresse de recruter le petit prodige, au nez et à la barbe de Jordan, ainsi que de Mercedes !
Des débuts fracassants Deux semaines après ses débuts à Spa, la tornade Schumacher se poursuit à Monza. Et c'est le triple champion du monde Nelson Piquet qui en fait les frais, incapable de suivre le rythme du nouveau virtuose de la F1. Une page de la F1 se tourne, l'histoire est en marche. Des 1992, à seulement 23 ans, Michael devient le leader de l'écurie Benetton. Une véritable bouffée d'air frais pour la F1. Le garçon est souriant, spectaculaire, et ne manque pas de culot comme le prouvent quelques passes d'armes musclées avec Senna, sur et hors de la piste. La vieille génération vacille, et c'est Michael qui mène l'assaut de la nouvelle vague. En plus de son incroyable vitesse de pointe, Schumacher s'avère être aussi un redoutable finisseur. Il enchaîne les podiums, et enlève même une première victoire sous la capricieuse météo de Spa, tout juste un an après ses débuts. Au final, il prend la 3eme place du championnat, devant Senna. 1993 lui permet de confirmer son statut avec une nouvelle victoire à Estoril, devant Prost. Déjà, Schumacher est bien plus qu'un simple espoir de la F1. Avec les départs de Mansell puis Prost, Schumacher s'affirme même comme le plus dangereux rival de Senna pour le championnat 1994. Le choc des générations fait saliver. Mais malheureusement, le duel tourne court, Senna trouvant la mort dès le troisième GP de la saison, laissant le champ libre au jeune Allemand. Non seulement Schumacher est le leader du championnat, mais il apparaît surtout comme le nouveau leader de la F1, le nouveau point de référence pour toute la concurrence.
Neuf ans plus tard, rien n'a changé. Pour autant, la conquête du titre 94 ne sera pas une formalité. L'écurie Benetton domine la F1, mais n'hésite pas à flirter dangereusement avec les limites des règlements techniques et sportifs. La FIA prend en grippe les insolents. Schumacher est disqualifié à deux reprises, et se voit en plus suspendu pour deux courses au cour de l'été. Le surprenant Damon Hill en profite pour refaire son retard et revenir dans la course au titre. La lutte s'achève à Adélaïde, par un coup de volant de Schumacher sur son adversaire, synonyme d'abandon pour le valeureux Damon, qui venait pourtant de pousser son adversaire a la faute, mais surtout synonyme de titre pour Michael. Le titre est mérité. Mais la manière laisse perplexe quant aux qualités humaines du champion allemand.
Schumacher récidive en 1995. Après un début d'année poussif, il écrase la concurrence de toute sa classe et s'envole inexorablement vers le titre, faisant de lui le plus jeune double champion du monde de l'histoire. Le pilote est immense, mais l'homme peine à se faire aimer. Une agressivité au volant, parfois à la limite de la sportivité, une certaine arrogance dans son comportement hors piste, Schumacher n'est pas très populaire. Tout va trop vite, tout semble trop facile. Pour inscrire son nom en lettres d'or dans le grand livre de la F1, Schumacher a besoin d'un vrai défi. Ce défi, ce sera Ferrari.
Ferrari et Schumacher Ferrari est la plus prestigieuse écurie du monde, mais, sous l'impulsion de Jean Todt, son nouveau directeur sportif, elle recommence à peine à lutter pour la victoire. Au volant de la belle rouge, Schumacher remporte trois victoires, dont une prestation mémorable sous la pluie de Barcelone. Mais plus que par sa maestria au volant, c'est par son mental a toute épreuve que Schumacher impressionne en 1996. Alors qu'au cour d'un été pourri, la Scuderia menace d'imploser, Schumacher tient ferme la barre et soude toute l'écurie autour de lui. L'orage sera long a passer, mais la Scuderia en sortira plus forte que jamais, Schumacher en étant la clé de voûte. Des 97, Schumacher peut a nouveau lutter pour le titre, face à Villeneuve. La couronne se joue lors d'un final à suspense au GP d'Europe, que Michael aborde en avance sur son rival. Alors qu'il mène la course, Schumacher perd progressivement pied et ne peut résister à la remontée du Canadien. Il ne trouve alors rien de mieux que de tenter de provoquer l'accident, comme 3 ans plus tôt face à Hill. La manœuvre est pitoyable, et s'achève de manière pathétique dans le bac a graviers pour Michael, tandis que Villeneuve s'en va cueillir le titre. Non seulement, l'incident vaudra à Michael d'être déclassé du championnat du monde 97, mais surtout, aux yeux du monde entier, il reste comme une tache indélébile sur l'image de la star allemande.
1998 sera un nouvel échec pour Schumacher, battu par Hakkinen lors de l'ultime GP, au Japon. La revanche n'aura pas lieu l'année suivante : a mi-saison, au GP d'Angleterre, victime d'une probable défaillance de ses freins, Schumacher s'encastre violemment dans un mur de pneus et se brise la jambe. Contraint au repos forcé pendant plusieurs semaines, il assiste impuissant aux efforts de son équipe dans la lutte pour le titre qui repose dorénavant sur les épaules de son équipier Eddie Irvine. Son absence alimente diverses rumeurs, notamment quant à sa capacité à revenir à son meilleur niveau. Schumacher, père de famille, restera t-il toujours Schumacher après avoir mesuré si brutalement les risques inhérents à la vie de pilote ? La réponse arrive cinglante, sur le tout nouveau circuit de Sepang. Pour son retour, Schumacher atomise la concurrence et offre sur un plateau la victoire à Irvine. Il est bel et bien revenu à son meilleur niveau, et sa Ferrari semble dorénavant parfaitement en mesure de concurrencer la McLaren d'Hakkinen. L'avenir s'annonce brillant. Une implacable domination va alors s'enclencher.
Domination relative en 2000, puisque Michael doit faire face à nouveau à une vaillante résistance d'Hakkinen, qui ne s'incline qu'à l'issue de l'avant dernière manche du championnat. Mais domination absolue en 2001 puis 2002. Au volant de la meilleure voiture du monde, Schumacher entreprend alors de réécrire tous les records de la F1. Sa domination est en cours et rien ne semble pouvoir l'arrêter dans un proche avenir.