Adresse : RenaultF1, Whiteways Tech.,
Enstone, OX7 4EE, England
Directeur : Flavio Briatore
Directeur technique : Bob Bell
Designer en chef : Tim Densham
Aérodynamicien en chef : Dino Toso
Responsable moteur : Rob White
Ing. course de Fisichella : David Greenwood
Ing. course de Kovalainen : Adam Carter
R27
Carbone fabriqué par RenaultF1
Transmission
Semi-auto à 7 rapports
Suspensions
RenaultF1
Poids
605 kilos
Refroidissement
Radiateurs eau/huile Freins
Hitco/AP Racing
Lubrifiant
Elf
Carburant
Elf
Roues
O.Z.
Pneus
Bridgestone Architecture
Renault V8 RS27 à 90°
Cylindrée
2400 cc
Bloc moteur
Aluminium
Culasse
Aluminium
Vilebrequin
Acier
Débuts en GP : 1977
Titre(s) constructeur(s) : 2
Titre(s) pilote(s) : 2
Victoire(s) : 33
Pole Position(s) : 49
Record(s) du tour : 26
Points marqués : 958
Grands Prix disputés : 221
C'est en juillet 1976 que Bernard Hanon et Gérard Larrousse prenaient officiellement la décision d'engager la régie en F1. Pour l'époque, c'était une politique très volontariste. François Castaing sera chargé de concevoir le châssis et Bernard Dudot s'occupera du V6 Turbo. Il sera présenté au printemps 1977 et fera ses grands débuts en F1 à l'occasion du Grand Prix d'Angleterre où la RS01 recevra le sobriquet de 'The Yellow Tea Pot'.
Le 1er Juillet 1979, sur le circuit de Dijon, Jean Pierre Jabouille allait offrire à Renault son premier succès dans la discipline reine. Une victoire éclipsée par le formidable duel entre la Ferrari de Gilles Villeneuve et la seconde Renault de René Arnoux.
Renault décidera de poursuivre son aventure en faisant appel à un jeune espoir du sport-automobile tricolore du nom d'Alain Prost. 'Le professeur' décrochera sa première victoire en F1 au volant d'une monoplace française et jouera à plusieurs reprises le titre… et le ratera autant de fois. Une fois séparé de son pilote phare, Renault, en plus de son équipe, choisissait de devenir 'motoriste'. Lotus, qui engage un certain Ayrton Senna, s'en tirera le mieux. En 1986, la dernière pour Renault avec le moteur Turbo, les problèmes financiers rencontrés par le constructeur obligeaient la direction à très fortement réduire les frais du domaine sportif.
En octobre 1988, moins d'un an après sa mise en chantier, une Williams effectuait quelques tours de roues avec le premier moteur atmosphérique V10 Renault. Après une année d'apprentissage prometteuse, en 1990, Thierry Boutsen arrachait une magnifique victoire au Grand Prix de Hongrie. L'année suivante, le bilan de Williams et Renault aura belle allure puisque Mansell et Patrese s'étaient partagés 7 victoires. Mais, à lui seul, Ayrton Senna en avait remporté autant et offert le titre à McLaren et Honda.
Rien ne résistera plus à Mansell et sa Williams Renault en 1992. Un premier sacre qui ouvrait une série record jamais égalée par la suite. En 2002, Renault revenait avec la ferme intention de combler le seul manque à son palmarès, un titre des constructeurs. La disparition du fabriquant de vêtements Benetton des grilles de départ était inéluctable suite à des années de descentes aux enfers et c'est sur les ruines de l'ancienne écurie que Renault a choisi de faire son retour éponyme en 2002. A ce jour, le constructeur d'origine française peut s'enorgueillir d'avoir remporté onze titres - 6 écuries et 5 pilotes -… en tant que motoriste. Vaincre avec une écurie 100% Renault est un défi qui reste à relever. Ce n'est qu'une question de temps avant que Renault F1 n'écrive le chapitre suivant de son histoire déjà si bien fournie. En 2003, Fernando Alonso a exprimé au mieux cette ambition par un succès à Budapest… là où tout avait recommencé en 1991…
2004 semblait bien partie pour être l'année de tous les succès pour l'équipe Renault. Longtemps accrochée à la deuxième place dans l'ombre de l'intouchable Scuderia, une victoire à Monaco de Jarno Trulli a même entretenue l'illusion jusqu'à quelques encablures de la fin de la saison où les efforts conjugués de Fernando Alonso et de Jacques Villeneuve ne parviendront pas à éviter le recul au 3ème rang du championnat des constructeurs. Une place de mieux qu'en 2003 toutefois. En 2005, l'objectif est de récolter le plus grand nombre de victoire possible - Alonso et Fisichella ne demandent que ça !
Un premier succès de l'Italien en Australie dès le premier Grand Prix donnait le ton pour l'équipe française qui allait rester invaincue lors des quatre premières manches avec trois victoires du futur champion du monde espagnol. Le premier sacre obtenu, celui des pilotes, l'écurie Renault est allée en décrocher un second, celui - tant attendu - des constructeurs. Le premier de l'histoire du Losange en F1.
Fernando Alonso et Renault ont doublé la mise en 2006, face à un tout autre adversaire : Michael Schumacher et sa voiture rouge. L'Espagnol et l'écurie dirigée par Flavio Briatore ont su s'imposer avant de se séparer ! En 2007 - Fisichella sera le leader, accompagné par un jeune débutant Finlandais.
1977 NC (Constructors Championship), 0 point.
1978 12° (Constructors Championship), 3 points.
1979 6° (Constructors Championship), 26 points.
1980 4° (Constructors Championship), 38 points.
1981 3° (Constructors Championship), 54 points
1982 3° (Constructors Championship), 62 points.
1983 2° (Constructors Championship), 79 points
1984 5° (Constructors Championship), 34 points.
1985 7° (Constructors Championship), 16 points.
2002 4° (Constructors Championship), 23 points.
2003 4° (Constructors Championship), 88 points.
2004 3° (Constructors Championship), 105 points.
2005 World champion, 191 points.
2006 World champion, 206 points.